boujloud bilmaoune
La coutume ancestrale qu’est «Boujloud» est célébrée par les habitants après l’Aïd Al Adha de chaque année. Une grande fête populaire qui dure trois jours.
Ambiance festive où se mêlent les rythmes des tambours aux danses de «Boujloud». La ville d’Agadir célèbre ainsi la fête du mouton. Appelé communément «Boujloud» ou «Bilmaoun» en tamazight, cette figure de la culture locale reste un symbole de l’Aïd Al Adha dans les quartiers de la ville. A Dcheira, Tikiouine, Inezgane ou Bensergao, pas de fête de mouton sans «Boujloud». Habillés en peaux de mouton, visage teint en noir, pattes du mouton collées aux mains, ils sont des dizaines à sillonner les rues ainsi. Ce ne sont ni des fous ni des monstres mais tout simplement des «Boujloud». A quelques kilomètres d’Agadir se situe Dcheira et plus précisément «Tigmi oufla», un des quartiers les plus animés à l’occasion. Des centaines de familles et enfants viennent assister à la fête de « Boujloud » et au cortège des carnavals qui défilent. Pour réussir cette fête, eh bien il faut s’y préparer. «Chaque année, nous nous mettons au travail quelques jours avant l’Aïd Al Adha pour réaliser les costumes nécessaires aux défilés. Dans un premier temps, nous recueillons les suggestions et chacun est libre de travailler son concept pour le présenter les jours de fête au public. Toutefois, le personnage de Boujloud reste la star de la fête, les autres déguisements montés et fabriqués par les jeunes du quartier apportent une touche d’humour au spectacle de plein air», déclare Amine qui s’est déguisé en mariée. Les jeunes des quartiers se mobilisent. Leur première tâche est de s’occuper de la collecte des peaux de moutons et de chèvres des familles et voisins. C’est alors que vient la préparation des combinaisons pour ceux qui décident de tenter l’expérience. Vers 14 heures du jour de la fête, les premiers «Boujloud» commencent à faire leurs apparitions dans les ruelles. Une apparition que les enfants guettent avec un mélange de peur et de joie. En sillonnant les ruelles tout au long de la journée, les «Boujloud» récoltent de l’argent et des dons. Seul gage pour échapper aux coups de pattes des «moutons» et à la peur qu’ils sèment. Sinon, il faut ni plus ni moins que se sauver en courant. C’est dans cette ambiance où tous s’apprêtent au jeu et à la fête que les Gadiris vivent à leur manière l’Aïd. A la fin de l’après-midi, hommes, femmes et enfants prennent la même direction. Les «Boujloud» leur donnent rendez-vous dans les grandes places des quartiers, appelés «Assayss». En s’acheminant sur les deux côtés de la rue ou en faisant un cercle, les gens se regroupent pour assister au spectacle jusqu’à la tombée de la nuit. Des jeunes déguisés en «Boujloud», mariée, médecin, animaux et des mises en scène de mariage sont alors exécutées sur place. Un rythme qui dure les trois jours de la fête. L’argent récolté tout au long des trois jours par « Boujloud » est investi, le dernier soir, pour donner une grande fête à « Assayss ».
La coutume ancestrale qu’est «Boujloud» est célébrée par les habitants après l’Aïd Al Adha de chaque année. Une grande fête populaire qui dure trois jours.
Ambiance festive où se mêlent les rythmes des tambours aux danses de «Boujloud». La ville d’Agadir célèbre ainsi la fête du mouton. Appelé communément «Boujloud» ou «Bilmaoun» en tamazight, cette figure de la culture locale reste un symbole de l’Aïd Al Adha dans les quartiers de la ville. A Dcheira, Tikiouine, Inezgane ou Bensergao, pas de fête de mouton sans «Boujloud». Habillés en peaux de mouton, visage teint en noir, pattes du mouton collées aux mains, ils sont des dizaines à sillonner les rues ainsi. Ce ne sont ni des fous ni des monstres mais tout simplement des «Boujloud». A quelques kilomètres d’Agadir se situe Dcheira et plus précisément «Tigmi oufla», un des quartiers les plus animés à l’occasion. Des centaines de familles et enfants viennent assister à la fête de « Boujloud » et au cortège des carnavals qui défilent. Pour réussir cette fête, eh bien il faut s’y préparer. «Chaque année, nous nous mettons au travail quelques jours avant l’Aïd Al Adha pour réaliser les costumes nécessaires aux défilés. Dans un premier temps, nous recueillons les suggestions et chacun est libre de travailler son concept pour le présenter les jours de fête au public. Toutefois, le personnage de Boujloud reste la star de la fête, les autres déguisements montés et fabriqués par les jeunes du quartier apportent une touche d’humour au spectacle de plein air», déclare Amine qui s’est déguisé en mariée. Les jeunes des quartiers se mobilisent. Leur première tâche est de s’occuper de la collecte des peaux de moutons et de chèvres des familles et voisins. C’est alors que vient la préparation des combinaisons pour ceux qui décident de tenter l’expérience. Vers 14 heures du jour de la fête, les premiers «Boujloud» commencent à faire leurs apparitions dans les ruelles. Une apparition que les enfants guettent avec un mélange de peur et de joie. En sillonnant les ruelles tout au long de la journée, les «Boujloud» récoltent de l’argent et des dons. Seul gage pour échapper aux coups de pattes des «moutons» et à la peur qu’ils sèment. Sinon, il faut ni plus ni moins que se sauver en courant. C’est dans cette ambiance où tous s’apprêtent au jeu et à la fête que les Gadiris vivent à leur manière l’Aïd. A la fin de l’après-midi, hommes, femmes et enfants prennent la même direction. Les «Boujloud» leur donnent rendez-vous dans les grandes places des quartiers, appelés «Assayss». En s’acheminant sur les deux côtés de la rue ou en faisant un cercle, les gens se regroupent pour assister au spectacle jusqu’à la tombée de la nuit. Des jeunes déguisés en «Boujloud», mariée, médecin, animaux et des mises en scène de mariage sont alors exécutées sur place. Un rythme qui dure les trois jours de la fête. L’argent récolté tout au long des trois jours par « Boujloud » est investi, le dernier soir, pour donner une grande fête à « Assayss ».
La coutume ancestrale qu’est «Boujloud» est célébrée par les habitants après l’Aïd Al Adha de chaque année. Une grande fête populaire qui dure trois jours.
Ambiance festive où se mêlent les rythmes des tambours aux danses de «Boujloud». La ville d’Agadir célèbre ainsi la fête du mouton. Appelé communément «Boujloud» ou «Bilmaoun» en tamazight, cette figure de la culture locale reste un symbole de l’Aïd Al Adha dans les quartiers de la ville. A Dcheira, Tikiouine, Inezgane ou Bensergao, pas de fête de mouton sans «Boujloud». Habillés en peaux de mouton, visage teint en noir, pattes du mouton collées aux mains, ils sont des dizaines à sillonner les rues ainsi. Ce ne sont ni des fous ni des monstres mais tout simplement des «Boujloud». A quelques kilomètres d’Agadir se situe Dcheira et plus précisément «Tigmi oufla», un des quartiers les plus animés à l’occasion. Des centaines de familles et enfants viennent assister à la fête de « Boujloud » et au cortège des carnavals qui défilent. Pour réussir cette fête, eh bien il faut s’y préparer. «Chaque année, nous nous mettons au travail quelques jours avant l’Aïd Al Adha pour réaliser les costumes nécessaires aux défilés. Dans un premier temps, nous recueillons les suggestions et chacun est libre de travailler son concept pour le présenter les jours de fête au public. Toutefois, le personnage de Boujloud reste la star de la fête, les autres déguisements montés et fabriqués par les jeunes du quartier apportent une touche d’humour au spectacle de plein air», déclare Amine qui s’est déguisé en mariée. Les jeunes des quartiers se mobilisent. Leur première tâche est de s’occuper de la collecte des peaux de moutons et de chèvres des familles et voisins. C’est alors que vient la préparation des combinaisons pour ceux qui décident de tenter l’expérience. Vers 14 heures du jour de la fête, les premiers «Boujloud» commencent à faire leurs apparitions dans les ruelles. Une apparition que les enfants guettent avec un mélange de peur et de joie. En sillonnant les ruelles tout au long de la journée, les «Boujloud» récoltent de l’argent et des dons. Seul gage pour échapper aux coups de pattes des «moutons» et à la peur qu’ils sèment. Sinon, il faut ni plus ni moins que se sauver en courant. C’est dans cette ambiance où tous s’apprêtent au jeu et à la fête que les Gadiris vivent à leur manière l’Aïd. A la fin de l’après-midi, hommes, femmes et enfants prennent la même direction. Les «Boujloud» leur donnent rendez-vous dans les grandes places des quartiers, appelés «Assayss». En s’acheminant sur les deux côtés de la rue ou en faisant un cercle, les gens se regroupent pour assister au spectacle jusqu’à la tombée de la nuit. Des jeunes déguisés en «Boujloud», mariée, médecin, animaux et des mises en scène de mariage sont alors exécutées sur place. Un rythme qui dure les trois jours de la fête. L’argent récolté tout au long des trois jours par « Boujloud » est investi, le dernier soir, pour donner une grande fête à « Assayss ».
La coutume ancestrale qu’est «Boujloud» est célébrée par les habitants d'agadir après l’Aïd Al Adha de chaque année. Une grande fête populaire qui dure trois jours.le centre de rassemblement est bien connu par ts les habitants ,c'est bien evidement "tegemi oufella" au coeur de dchayraAmbiance festive où se mêlent les rythmes des tambours aux danses de «Boujloud». La ville d’Agadir célèbre ainsi la fête du mouton. Appelé communément «Boujloud» ou «Bilmaoun» en tamazight, cette figure de la culture locale reste un symbole de l’Aïd Al Adha dans les quartiers de la ville. A Dcheira, Tikiouine, Inezgane ou Bensergao, pas de fête de mouton sans «Boujloud». Habillés en peaux de mouton, visage teint en noir, pattes du mouton collées aux mains, ils sont des dizaines à sillonner les rues ainsi. Ce ne sont ni des fous ni des monstres mais tout simplement des «Boujloud». A quelques kilomètres d’Agadir se situe Dcheira et plus précisément «Tigmi oufla», un des quartiers les plus animés à l’occasion. Des centaines de familles et enfants viennent assister à la fête de « Boujloud » et au cortège des carnavals qui défilent. Pour réussir cette fête, eh bien il faut s’y préparer. «Chaque année, nous nous mettons au travail quelques jours avant l’Aïd Al Adha pour réaliser les costumes nécessaires aux défilés. Dans un premier temps, nous recueillons les suggestions et chacun est libre de travailler son concept pour le présenter les jours de fête au public. Toutefois, le personnage de Boujloud reste la star de la fête, les autres déguisements montés et fabriqués par les jeunes du quartier apportent une touche d’humour au spectacle de plein air», déclare Amine qui s’est déguisé en mariée. Les jeunes des quartiers se mobilisent. Leur première tâche est de s’occuper de la collecte des peaux de moutons et de chèvres des familles et voisins. C’est alors que vient la préparation des combinaisons pour ceux qui décident de tenter l’expérience. Vers 14 heures du jour de la fête, les premiers «Boujloud» commencent à faire leurs apparitions dans les ruelles. Une apparition que les enfants guettent avec un mélange de peur et de joie. En sillonnant les ruelles tout au long de la journée, les «Boujloud» récoltent de l’argent et des dons. Seul gage pour échapper aux coups de pattes des «moutons» et à la peur qu’ils sèment. Sinon, il faut ni plus ni moins que se sauver en courant. C’est dans cette ambiance où tous s’apprêtent au jeu et à la fête que les Gadiris vivent à leur manière l’Aïd. A la fin de l’après-midi, hommes, femmes et enfants prennent la même direction. Les «Boujloud» leur donnent rendez-vous dans les grandes places des quartiers, appelés «Assayss». En s’acheminant sur les deux côtés de la rue ou en faisant un cercle, les gens se regroupent pour assister au spectacle jusqu’à la tombée de la nuit. Des jeunes déguisés en «Boujloud», mariée, médecin, animaux et des mises en scène de mariage sont alors exécutées sur place. Un rythme qui dure les trois jours de la fête. L’argent récolté tout au long des trois jours par « Boujloud » est investi, le dernier soir, pour donner une grande fête à « Assayss ».
La coutume ancestrale qu’est «Boujloud» est célébrée par les habitants après l’Aïd Al Adha de chaque année. Une grande fête populaire qui dure trois jours.
Ambiance festive où se mêlent les rythmes des tambours aux danses de «Boujloud». La ville d’Agadir célèbre ainsi la fête du mouton. Appelé communément «Boujloud» ou «Bilmaoun» en tamazight, cette figure de la culture locale reste un symbole de l’Aïd Al Adha dans les quartiers de la ville. A Dcheira, Tikiouine, Inezgane ou Bensergao, pas de fête de mouton sans «Boujloud». Habillés en peaux de mouton, visage teint en noir, pattes du mouton collées aux mains, ils sont des dizaines à sillonner les rues ainsi. Ce ne sont ni des fous ni des monstres mais tout simplement des «Boujloud». A quelques kilomètres d’Agadir se situe Dcheira et plus précisément «Tigmi oufla», un des quartiers les plus animés à l’occasion. Des centaines de familles et enfants viennent assister à la fête de « Boujloud » et au cortège des carnavals qui défilent. Pour réussir cette fête, eh bien il faut s’y préparer. «Chaque année, nous nous mettons au travail quelques jours avant l’Aïd Al Adha pour réaliser les costumes nécessaires aux défilés. Dans un premier temps, nous recueillons les suggestions et chacun est libre de travailler son concept pour le présenter les jours de fête au public. Toutefois, le personnage de Boujloud reste la star de la fête, les autres déguisements montés et fabriqués par les jeunes du quartier apportent une touche d’humour au spectacle de plein air», déclare Amine qui s’est déguisé en mariée. Les jeunes des quartiers se mobilisent. Leur première tâche est de s’occuper de la collecte des peaux de moutons et de chèvres des familles et voisins. C’est alors que vient la préparation des combinaisons pour ceux qui décident de tenter l’expérience. Vers 14 heures du jour de la fête, les premiers «Boujloud» commencent à faire leurs apparitions dans les ruelles. Une apparition que les enfants guettent avec un mélange de peur et de joie. En sillonnant les ruelles tout au long de la journée, les «Boujloud» récoltent de l’argent et des dons. Seul gage pour échapper aux coups de pattes des «moutons» et à la peur qu’ils sèment. Sinon, il faut ni plus ni moins que se sauver en courant. C’est dans cette ambiance où tous s’apprêtent au jeu et à la fête que les Gadiris vivent à leur manière l’Aïd. A la fin de l’après-midi, hommes, femmes et enfants prennent la même direction. Les «Boujloud» leur donnent rendez-vous dans les grandes places des quartiers, appelés «Assayss». En s’acheminant sur les deux côtés de la rue ou en faisant un cercle, les gens se regroupent pour assister au spectacle jusqu’à la tombée de la nuit. Des jeunes déguisés en «Boujloud», mariée, médecin, animaux et des mises en scène de mariage sont alors exécutées sur place. Un rythme qui dure les trois jours de la fête. L’argent récolté tout au long des trois jours par « Boujloud » est investi, le dernier soir, pour donner une grande fête à « Assayss ».
La coutume ancestrale qu’est «Boujloud» est célébrée par les habitants après l’Aïd Al Adha de chaque année. Une grande fête populaire qui dure trois jours.
Ambiance festive où se mêlent les rythmes des tambours aux danses de «Boujloud». La ville d’Agadir célèbre ainsi la fête du mouton. Appelé communément «Boujloud» ou «Bilmaoun» en tamazight, cette figure de la culture locale reste un symbole de l’Aïd Al Adha dans les quartiers de la ville. A Dcheira, Tikiouine, Inezgane ou Bensergao, pas de fête de mouton sans «Boujloud». Habillés en peaux de mouton, visage teint en noir, pattes du mouton collées aux mains, ils sont des dizaines à sillonner les rues ainsi. Ce ne sont ni des fous ni des monstres mais tout simplement des «Boujloud». A quelques kilomètres d’Agadir se situe Dcheira et plus précisément «Tigmi oufla», un des quartiers les plus animés à l’occasion. Des centaines de familles et enfants viennent assister à la fête de « Boujloud » et au cortège des carnavals qui défilent. Pour réussir cette fête, eh bien il faut s’y préparer. «Chaque année, nous nous mettons au travail quelques jours avant l’Aïd Al Adha pour réaliser les costumes nécessaires aux défilés. Dans un premier temps, nous recueillons les suggestions et chacun est libre de travailler son concept pour le présenter les jours de fête au public. Toutefois, le personnage de Boujloud reste la star de la fête, les autres déguisements montés et fabriqués par les jeunes du quartier apportent une touche d’humour au spectacle de plein air», déclare Amine qui s’est déguisé en mariée. Les jeunes des quartiers se mobilisent. Leur première tâche est de s’occuper de la collecte des peaux de moutons et de chèvres des familles et voisins. C’est alors que vient la préparation des combinaisons pour ceux qui décident de tenter l’expérience. Vers 14 heures du jour de la fête, les premiers «Boujloud» commencent à faire leurs apparitions dans les ruelles. Une apparition que les enfants guettent avec un mélange de peur et de joie. En sillonnant les ruelles tout au long de la journée, les «Boujloud» récoltent de l’argent et des dons. Seul gage pour échapper aux coups de pattes des «moutons» et à la peur qu’ils sèment. Sinon, il faut ni plus ni moins que se sauver en courant. C’est dans cette ambiance où tous s’apprêtent au jeu et à la fête que les Gadiris vivent à leur manière l’Aïd. A la fin de l’après-midi, hommes, femmes et enfants prennent la même direction. Les «Boujloud» leur donnent rendez-vous dans les grandes places des quartiers, appelés «Assayss». En s’acheminant sur les deux côtés de la rue ou en faisant un cercle, les gens se regroupent pour assister au spectacle jusqu’à la tombée de la nuit. Des jeunes déguisés en «Boujloud», mariée, médecin, animaux et des mises en scène de mariage sont alors exécutées sur place. Un rythme qui dure les trois jours de la fête. L’argent récolté tout au long des trois jours par « Boujloud » est investi, le dernier soir, pour donner une grande fête à « Assayss ».
La coutume ancestrale qu’est «Boujloud» est célébrée par les habitants après l’Aïd Al Adha de chaque année. Une grande fête populaire qui dure trois jours.
Ambiance festive où se mêlent les rythmes des tambours aux danses de «Boujloud». La ville d’Agadir célèbre ainsi la fête du mouton. Appelé communément «Boujloud» ou «Bilmaoun» en tamazight, cette figure de la culture locale reste un symbole de l’Aïd Al Adha dans les quartiers de la ville. A Dcheira, Tikiouine, Inezgane ou Bensergao, pas de fête de mouton sans «Boujloud». Habillés en peaux de mouton, visage teint en noir, pattes du mouton collées aux mains, ils sont des dizaines à sillonner les rues ainsi. Ce ne sont ni des fous ni des monstres mais tout simplement des «Boujloud». A quelques kilomètres d’Agadir se situe Dcheira et plus précisément «Tigmi oufla», un des quartiers les plus animés à l’occasion. Des centaines de familles et enfants viennent assister à la fête de « Boujloud » et au cortège des carnavals qui défilent. Pour réussir cette fête, eh bien il faut s’y préparer. «Chaque année, nous nous mettons au travail quelques jours avant l’Aïd Al Adha pour réaliser les costumes nécessaires aux défilés. Dans un premier temps, nous recueillons les suggestions et chacun est libre de travailler son concept pour le présenter les jours de fête au public. Toutefois, le personnage de Boujloud reste la star de la fête, les autres déguisements montés et fabriqués par les jeunes du quartier apportent une touche d’humour au spectacle de plein air», déclare Amine qui s’est déguisé en mariée. Les jeunes des quartiers se mobilisent. Leur première tâche est de s’occuper de la collecte des peaux de moutons et de chèvres des familles et voisins. C’est alors que vient la préparation des combinaisons pour ceux qui décident de tenter l’expérience. Vers 14 heures du jour de la fête, les premiers «Boujloud» commencent à faire leurs apparitions dans les ruelles. Une apparition que les enfants guettent avec un mélange de peur et de joie. En sillonnant les ruelles tout au long de la journée, les «Boujloud» récoltent de l’argent et des dons. Seul gage pour échapper aux coups de pattes des «moutons» et à la peur qu’ils sèment. Sinon, il faut ni plus ni moins que se sauver en courant. C’est dans cette ambiance où tous s’apprêtent au jeu et à la fête que les Gadiris vivent à leur manière l’Aïd. A la fin de l’après-midi, hommes, femmes et enfants prennent la même direction. Les «Boujloud» leur donnent rendez-vous dans les grandes places des quartiers, appelés «Assayss». En s’acheminant sur les deux côtés de la rue ou en faisant un cercle, les gens se regroupent pour assister au spectacle jusqu’à la tombée de la nuit. Des jeunes déguisés en «Boujloud», mariée, médecin, animaux et des mises en scène de mariage sont alors exécutées sur place. Un rythme qui dure les trois jours de la fête. L’argent récolté tout au long des trois jours par « Boujloud » est investi, le dernier soir, pour donner une grande fête à « Assayss ».
La coutume ancestrale qu’est «Boujloud» est célébrée par les habitants d'agadir après l’Aïd Al Adha de chaque année. Une grande fête populaire qui dure trois jours.le centre de rassemblement est bien connu par ts les habitants ,c'est bien evidement "tegemi oufella" au coeur de dchayraAmbiance festive où se mêlent les rythmes des tambours aux danses de «Boujloud». La ville d’Agadir célèbre ainsi la fête du mouton. Appelé communément «Boujloud» ou «Bilmaoun» en tamazight, cette figure de la culture locale reste un symbole de l’Aïd Al Adha dans les quartiers de la ville. A Dcheira, Tikiouine, Inezgane ou Bensergao, pas de fête de mouton sans «Boujloud». Habillés en peaux de mouton, visage teint en noir, pattes du mouton collées aux mains, ils sont des dizaines à sillonner les rues ainsi. Ce ne sont ni des fous ni des monstres mais tout simplement des «Boujloud». A quelques kilomètres d’Agadir se situe Dcheira et plus précisément «Tigmi oufla», un des quartiers les plus animés à l’occasion. Des centaines de familles et enfants viennent assister à la fête de « Boujloud » et au cortège des carnavals qui défilent. Pour réussir cette fête, eh bien il faut s’y préparer. «Chaque année, nous nous mettons au travail quelques jours avant l’Aïd Al Adha pour réaliser les costumes nécessaires aux défilés. Dans un premier temps, nous recueillons les suggestions et chacun est libre de travailler son concept pour le présenter les jours de fête au public. Toutefois, le personnage de Boujloud reste la star de la fête, les autres déguisements montés et fabriqués par les jeunes du quartier apportent une touche d’humour au spectacle de plein air», déclare Amine qui s’est déguisé en mariée. Les jeunes des quartiers se mobilisent. Leur première tâche est de s’occuper de la collecte des peaux de moutons et de chèvres des familles et voisins. C’est alors que vient la préparation des combinaisons pour ceux qui décident de tenter l’expérience. Vers 14 heures du jour de la fête, les premiers «Boujloud» commencent à faire leurs apparitions dans les ruelles. Une apparition que les enfants guettent avec un mélange de peur et de joie. En sillonnant les ruelles tout au long de la journée, les «Boujloud» récoltent de l’argent et des dons. Seul gage pour échapper aux coups de pattes des «moutons» et à la peur qu’ils sèment. Sinon, il faut ni plus ni moins que se sauver en courant. C’est dans cette ambiance où tous s’apprêtent au jeu et à la fête que les Gadiris vivent à leur manière l’Aïd. A la fin de l’après-midi, hommes, femmes et enfants prennent la même direction. Les «Boujloud» leur donnent rendez-vous dans les grandes places des quartiers, appelés «Assayss». En s’acheminant sur les deux côtés de la rue ou en faisant un cercle, les gens se regroupent pour assister au spectacle jusqu’à la tombée de la nuit. Des jeunes déguisés en «Boujloud», mariée, médecin, animaux et des mises en scène de mariage sont alors exécutées sur place. Un rythme qui dure les trois jours de la fête. L’argent récolté tout au long des trois jours par « Boujloud » est investi, le dernier soir, pour donner une grande fête à « Assayss ».